Tutoriel : comment créer une langue (3/3 : paramètres principaux et grammaire)


Après avoir déterminé quel type de conlang vous vouliez et avoir choisi sa phonologie, on peut s’attaquer au plus gros morceau d’une langue : ses caractéristiques principales et sa grammaire.

→Le premier article.
→Le deuxième article.

Sommaire

  1. La taille des mots
  2. Accusatif ?
  3. Quel ordre des mots ?
  4. Quel principe de formation des mots ?
  5. Comment gérer la possession ?
  6. La morphologie
    1. Généralités
    2. La morphologie verbale
  7. Fignoler la morphologie
  8. Conclusion

La grammaire, avant d’être des tableaux de déclinaisons ou de conjugaisons, c’est surtout un modèle. Et ce modèle est établi à l’aide de grands « paramètres grammaticaux » dont j’ai dressé la liste ci-dessous.


Le conlanger David J. Peterson tient à ce que la création d’une langue ne tienne pas de la pure invention : c’est aussi du recyclage. Selon lui, on devrait toujours se dire « qu’est-ce que j’ai déjà ? » pour construire de nouveaux concepts, que ce soit des mots ou de la grammaire. Je transmets donc ce conseil, qui m’a beaucoup aidé, avant toute chose.


La taille des mots

Voulez-vous faire une langue analytique ou synthétique ? Pour résumer ce que cela signifie (Wikipédia est ouverte à tous les curieux), il s’agit là de déterminer combien de morphèmes un mot peut compter. Un morphème est une unité porteuse de sens au sein d’un mot. C’est ici que vous allez déterminer si votre conlang utilise plutôt des adpositions (prépositions, postpositions) ou des déclinaisons et des affixes (préfixes, suffixes, infixes). Et donc la taille des mots. Cela reste une tendance, pas un absolu.

En français, « que nous aimions » prend cinq morphèmes en trois mots (pronom relatif, pronom de la première personne du pluriel, racine du verbe, subjonctif, terminaison de la première personne du pluriel). En géorgien, cela se dit ”gviq’vardes”. Ne parlant pas géorgien, je ne vais pas prendre le risque de décomposer les morphèmes, mais on peut remarquer qu’ils sont tous entassés dans un seul mot.

Autre chose que vous pouvez manipuler autour des morphèmes : les rendre fusionnels ou non. En français, « du » est un seul morphème mais exprime à la fois le génitif (« de« ) et le masculin (« le« ). À l’inverse, « de la » sépare les deux éléments en deux morphèmes distincts. En portugais, les deux cas sont fusionnels : « do, da« .

On retrouve le Buluq, ma langue-exemple. Elle sera fortement analytique. Il est temps d’ajouter un premier mot en tenant compte des choix faits dans les premiers articles : « chat » se dira « qutsim » /ʔut͡sĩ/. Je vais aussi décider de ranger les mots se finissant par une voyelle nasale dans une classe, que j’appellerai « première déclinaison ». Le pluriel de la première déclinaison sera « qon » ; la langue étant analytique, ce ne sera pas une terminaison mais un mot à part : « des chats » se dira donc « qutsim qon » /ʔut͡sĩ ʔõ/.


Accusatif ?

Choisir l’alignement morphosyntaxique : il s’agit de déterminer la relation unissant les actants (sujet, objet), les éléments fondamentaux de la phrase. À moins de parler basque ou géorgien, vous utilisez très probablement une langue dont l’alignement morphosyntaxique est accusatif : votre langue considère grammaticalement à part l’objet d’un verbe transitif (« je mange la pomme« ), qui est accusatif. J’ai écrit un article sur l’autre alignement le plus connu, l’alignement ergatif, si vous avez le courage de vous y plonger, mais je vais vous dire une bonne chose : vous avez un doute ? Faites comme le français et ne marquez pas l’accusatif (les pronoms exclus, comme on le voit dans le paragraphe suivant).

En Buluq, je marquerai l’accusatif si le sujet est humain avec le mot invariable « auq » /awʔ/.


Quel ordre des mots ?

Par « mots », il faut comprendre le sujet (S), le verbe (V) et l’objet (O). Le français est SVO : « je mange la pomme« . Mais le français utilise aussi l’ordre VSO pour les interrogations : « mange-t-il la pomme ? » L’ordre peut varier selon les paramètres que vous voulez : interrogation, proposition subordonnée, etc.

L’ordre des mots peut aussi être libre, mais alors attention : en français, il y a une différence fondamentale entre « je mange la pomme » et « la pomme me mange« . Nous comprenons la différence parce que l’ordre des mots est obligatoirement SVO, mais aussi parce que, dans la seconde phrase, « me » est un pronom à l’accusatif, qui indique l’objet (c’est moi que la pomme mange). Si l’ordre des mots est libre, les ambiguïtés devront obligatoirement être traitées autrement, par exemple de cette manière, avec l’accusatif.

Par ailleurs, il faut définir si la langue sera centrifuge ou centripète : une langue centrifuge tendra à placer les éléments modificateurs après les modifiés (l’adjectif après le nom, la proposition subordonnée après la proposition principale, des postpositions plutôt que des prépositions, etc.).

L’ordre des mots en Buluq sera OVS, mais VSO dans les propositions subordonnées et SVO dans les interrogations.


Quel principe de formation de mots ?

Note : les affixes regroupent les préfixes, les suffixes et les infixes (qu’on trouve au milieu des mots).

D’une manière un peu moins technique, je vous invite à vous poser ces deux questions sur la formation des mots :

  1. voulez-vous un vocabulaire offrant beaucoup de précision ? et
  2. préférez-vous des mots courts ou longs ?

Beaucoup de mots anglais ne se traduisent pas parfaitement en français, parce que le vocabulaire anglophone courant permet une précision étonnante. En français, il faut souvent s’expliquer par périphrases. D’autre part, les mots sont souvent plus courts en anglais (indépendamment des affixes qui peuvent s’entasser dessus).

À vous de voir quel compromis vous convient le mieux : si vous avez beaucoup de sons dans votre conlang, vous pouvez vous permettre de créer des mots courts. Ensuite, réfléchissez à la façon dont vous voulez former vos mots : y a-t-il une racine différente pour tout ? Utiliserez-vous des affixes pour affiner le sens des mots parmi une liste réduite de racines ? Ou composerez-vous vos mots à partir de plusieurs racines ?

Pour ma conlang principale, l’ov, j’ai opté pour des mots courts (« läś« , « lumière » ; « vöz« , « étroit ») et pour la composition (« vözläś« , « laser », littéralement « lumière étroite »). D’ailleurs, vous devriez décider assez vite de la longueur typique de vos racines : une syllabe (comme en anglais, chinois, etc.), deux syllabes (comme en français ou en allemand), trois syllabes (italien, japonais etc.). C’est décidé en partie par le nombre de sons que vous utilisez.

Autre chose : comme on l’a vu, avoir beaucoup de sons permet de faire des mots courts grâce à la grande variété de syllabes possibles (anglais, chinois) mais devoir faire des mots longs parce qu’on a peu de sons n’est pas forcément un inconvénient : cela permet des étymologies créatives (comme le hawaïen « manamanawawae » qui signifie « orteil »… littéralement « branche de pied » !) mais les syllabes nombreuses sont aussi le signe d’une langue qui se parle vite !

Ajoutons arbitrairement un mot en Buluq : « chien » se dira « cucańfo » /kukãfo/. Maintenant, en faisant la composition « chat-chien », je peux décider que « qutsimcucańfo » veut dire « animal », mais je dois régler deux soucis : <ńc> est interdit par la phonotactique (« pas de consonne nasale avant une occlusive », ai-je dit tantôt) et… le mot est très long. Je vais donc d’abord le transformer en « qutsicucańfo » puis pratiquer une aphérèse (raccourcissement d’un mot par le début) : « tsicucańfo » /t͡sikukãfo/ (c’est tout de même laid, mais ce n’est qu’un exemple). Rien ne m’empêche ensuite d’inventer que le mot « cucańfo » est lui-même une composition, et peut-être que son origine s’est perdue ?


Comment gérer la possession ?

Il y a diverses façons d’exprimer la possession. Elle peut être transmise par des pronoms possessifs comme en français (« son chat »), par la déclinaison génitive (« the man‘s dog« ), par une préposition (« le chat de l’homme ») etc. Soyez toujours créatif ; imaginez un possible combiné de ces différentes solutions, où à l’inversion des mots, qui peut servir à ça – entre autres choses – et que vous pouvez appliquer selon des situations différentes.

Pensez aussi à l’accord : en français, « Julie a un chien, c’est son chien » s’accorde avec le possédé (le chien), mais en anglais, « Julie has a dog, it’s her dog« , l’accord se fait avec le possesseur (Julie).


La morphologie

Généralités

La morphologie, c’est tout ce qui a trait à la forme des mots : les conjugaisons, les déclinaisons, les irrégularités… C’est le premier domaine qui va vraiment dépendre de vos connaissances. Mais pas de panique : vous êtes, de fait, considéré comme un expert dans votre langue maternelle. Vous savez par cœur comment elle fonctionne, il n’y a donc pas de raison que vous ne sachiez pas vous en inspirer.

Note importante : au début de mon expérience de conlanging, je croyais tout inventer. Mais je ne faisais que réinventer de manière bancale. Savoir comment les langues fonctionnent vraiment m’a permis de faire un travail de plus en plus réaliste et satisfaisant. Créer n’est pas inventer. Si vous inventez vraiment quelque chose en linguistique (vous avez le droit, bien sûr), gare à l’irréalisme ! Je me souviens encore de ma consonne fricative latérale asymétrique…

La plus grande partie de la morphologie a été décidée quand vous avez choisi de faire une langue analytique ou synthétique, et quand vous avez adopté votre façon de former les mots (vous pouvez à tout moment revenir sur votre décision). Dans le cas d’une langue analytique, vous devrez ajouter un mot pour les aspects grammaticaux que vous aurez besoin de couvrir ; pour une langue synthétique, vous allez nécessiter des tableaux de déclinaisons et de conjugaisons. Vous pouvez également choisir de ne pas couvrir certains aspects, mais vous vous rendrez compte bien assez vite du minimum nécessaire.

Les tableaux ci-dessous sont tirés d’une de mes conlangs. Les astérisques apportent des précisions quand à la forme de la terminaison nécessaire en fonction de la nature du mot.


Voici quelques questions additionnelles pour vous aider dans la création de la morphologie.

  1. Utiliserez-vous une copule ? La copule est l’élément reliant le sujet à son prédicat, et c’est le verbe « être » en français : « ce chat est beau« . Certaines langues n’en utilisent pas (cette même phrase en russe se dit « эта кошка  красива » (« eta kochka  krasiva« ), littéralement « ce chat beau », avec le trait représentant la copule) ou utilisent un affixe à la place.
  2. Utiliserez-vous des articles définis et/ou indéfinis ? Le russe ne le fait pas non plus. Le turc n’a qu’un article indéfini. Dans les langues scandinaves ou en roumain, l’article défini est suffixé.
  3. Utiliserez-vous des genres et des nombres variés ? Les genres ne sont pas limités à deux ou trois (masculin, féminin, neutre) ; ils peuvent servir à classer les mots et il peut y avoir de nombreuses classes nominales (comme en swahili, qui en a 18). On peut aussi faire une distinction d’animéité : un mot animé désigne un être vivant, à l’inverse d’un mot inanimé. Enfin, les nombres ne s’arrêtent pas au singulier et au pluriel : il y a le duel (deux choses), le triel (trois choses), le collectif (grandes quantités), le paucal (quelques), le singulatif (un parmi une masse)…
  4. Utiliserez-vous des pronoms ou des conjugaisons, ou les deux ? C’est un des aspects les plus importants dans le synthétisme d’une langue. En français, la conjugaison à l’indicatif d’un verbe prend obligatoirement un pronom et une terminaison à la fois : ”je prends”, ”nous prenons”. Mais on peut faire sans l’un ou sans l’autre : l’anglais n’utilise que le pronom : ”I take”, ”we take” et l’espagnol que la conjugaison : ”tomo”, ”tomamos” *.
  5. Utiliserez-vous une harmonie vocalique ? L’harmonie vocalique n’est pas un phénomène si répandu que ça, mais peut amener à des réflexions intéressantes. Une langue avec une harmonie vocalique adaptera ses terminaisons en fonction des voyelles contenues dans le mot. En turc par exemple, le mot ”ağaç” (”arbre”) prend son pluriel en ”açlar”, et ”kahve” (”café”) prend son pluriel en ”kahveler” ; on peut observer que la voyelle de la terminaison s’adapte.

* Toutefois, la présence du pronom est utilisée pour l’emphase : ”yo tomo” : ”c’est moi qui prends”.


La morphologie verbale

Entre la morphologie nominale, la morphologie adjectivale et la morphologie verbale, cette dernière est sûrement la plus complexe. C’est ce que j’aime le moins faire, car j’aime bien les langues synthétiques, avec des mots longs, et c’est assez fastidieux de créer les tableaux de conjugaisons (dont je reste un inconditionnel <3 ). C’est souvent dans le système verbal que les langues sont les plus riches.

Heureusement, à peu près tout y est facultatif. Certaines langues sont dénuées de système verbal à proprement dit (elles peuvent n’avoir aucun temps par exemple) et se basent sur des adverbes pour éclaircir le contexte temporel. Voici toutefois une nouvelle liste de choses dans lesquelles vous pouvez piocher si le cœur vous en dit.

  1. Les groupes verbaux : différentes classes de conjugaisons, comme le premier groupe, le deuxième groupe et le troisième groupe du français ;
  2. Les temps : plus généralement, ce sont le passé, le présent et le futur ; ils permettent de se situer dans le temps de manière relative ;
  3. Les aspects : ce peut être l’imperfectif (inaccompli), le perfectif (accompli), le progressif (en cours, comme dans « en train de »), l’itératif (plusieurs fois), et j’en passe ; ils servent à se situer dans le temps de manière absolue ;
  4. Les modes : ils permettent d’indiquer l’attitude du locuteur. Par exemple : l’indicatif indique une déclaration, le subjonctif l’irréalité – doute, opinion, posibilité etc. –, l’impératif un ordre, et le conditonnel… la condition, donc le « si ». Avec l’infinitif, ce sont là tous les modes du français, mais on pourrait aussi citer le participe, l’interrogatif ou l’optatif ;
  5. Les voix : elles permettent de signifier le lien entre les actants (sujet et objet) ; typiquement, la voix active et la voix passsive ;
  6. Le système verbal peut ensuite interagir avec les personnes, les genres, les nombres et la valence (nombre d’actants), et j’en oublie sûrement.

Fignoler la morphologie

Pour aller plus loin, vous devriez ajouter des irrégularités (des mots fréquents comme « être », « avoir », « eau », « vie » etc. sont plus susceptibles d’être irréguliers) et de l’allomorphie, c’est-à-dire des irrégularités semi-prévisibles liées à des conditions phonétiques connues, comme dans les mots français « illogique », « irréel » ou « inadéquat » où le préfixe « in- » s’est adapté à son environnement.

Pensez aussi à déterminer des règles pour les accords. Les adjectifs s’accordent-ils avec le nom ? En genre, en nombre, les deux, autre chose ? Les verbes avec l’objet ? Et cætera, et cætera.

La morphologie peut demander un très long travail, je vais donc abréger l’illustration. Mettons qu’en Buluq, la première personne prenne la postposition « omsa » /õsa/ et que le verbe « aimer » soit « puhan » /puxã/, « j’aime » se dira « puhan omsa ». Mais cela me fait penser que je peux ajouter une règle phonotactique : la succession directe de deux voyelles nasales sera interdite, et je les séparerai avec la particule « s ». On dira donc « puhan s omsa« . 

Mais pour dire « j’aime les chiens », il faut encore que je décide du pluriel du mot, puisque je n’ai pour le moment décidé que du pluriel des mots finissant par une voyelle nasale. Mais plutôt que de créer la seconde déclinaison tout de suite, je vais décider que « chien » sera une exception prenant son pluriel en « ti », une préposition. « Des chiens » se dira alors « ti cucańfo« . Mais vient alors la question de l’article défini… Je décide de n’utiliser aucun article en Buluq.

Il semble que je puisse maintenant faire la phrase : « j’aime les chiens » = « puhan s omsa ti cucańfo » ? Non ! Il faut encore que je fasse attention à la grammaire : l’ordre des mots est OVS, pas VSO, je dois donc dire « ti cucańfo puhan s omsa ». Ensuite, le sujet est humain (« je »), je dois donc marquer l’accusatif sur l’objet : « ti cucańfo auq puhan s omsa » /ti kukãfo awʔ puxã s õsa/. Enfin !


Conclusion

Ayant appliqué un minimum des étapes de mon tutoriel à votre manière, vous devriez maintenant avoir entre les mains un fondement solide. Vous n’avez peut-être pas encore de mots ni de traductions ; profitez-en pour améliorer les détails qui ne vous plaisent pas avant qu’ils ne soient fossilisés. Vous pourrez toujours construire des choses au fur et à mesure (les homonymes, les synonymes, certaines exceptions et accords ainsi que le système numérique sont des choses dont on peut s’occuper après un certain temps). Je n’ai pas non plus parlé du système d’écriture.

Il y a une constante que j’ai constatée en conlanging : au début, vous allez vous perdre dans votre propre création, mais vous allez progressivement vous y retrouver, et il est alors possible que vous ayez envie d’approfondir certaines choses. Pour cela, j’insiste qu’il est important de se documenter sur le fonctionnement des vraies langues.

Dans cet article, j’ai mentionné beaucoup plus de choses que ce dont j’ai eu besoin moi-même en tant que débutant, pour vous permettre de faire un tri. Mais d’autre part, les langues naturelles utilisent des myriades de distinctions supplémentaires que je n’ai pas jugé utile de spécifier. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des questions !

Merci cent quatre-vingt-sept fois de m’avoir lu. 🙂 S’il vous plaît, lynchez-moi en commentaire s’il vous manque des infos.

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[…] →Le troisième article. […]

princecranoir

Cet article puhan s omsa, j’ai donc mis une étoile à défaut d’un vözläś 😁
Comment dit-on « j’me la pète » en buluq ?

Eowyn Cwper

Le Buluq n’étant pas allé beaucoup plus loin que ces articles, je vais me contenter de te le dire en ov : « läräs kgan ». Et aussi, nuik tden ör pour ta lecture fidèle !

parvabulla

Merci beaucoup pour ces trois articles, il étaient très instructifs et passionnants. Je suis tombée dessus par hasard au moment où je souhaitais reprendre les prémisses d’une langue inventée plus jeune (le destin peut être ^^). Bonne création !

Eowyn Cwper

Ravi de t’avoir aidée ! Pense à moi si tu as la moindre question. Je te renvoie le vœu de bien créer, car je n’ai pas à me plaindre de la quantité d’idées que j’ai à mettre en œuvre en ce moment. ^^

Velen

Ben diurne !
My tento att crear un auxiliar langue fundado op els latin og germanic langue, i dyn articles sunt totally interessant !

Mult graçes för dyn assistançe und för el distribuçion del web site « conworkshop » !

Eowyn Cwper

J’ai tout compris ! Et je suis ravi de t’avoir aidé. Bonne chance avec ta conlang. ^^

Claire

Super !!! Merci beaucoup pour ces explications à la fois détaillées et très résumées, qui permettent (enfin !) de ne pas trop s’y perdre tout en ayant le sentiment de faire un bon tour d’horizon lors des décisions initiales. Mucho love <3

Alexandre

Merci beaucoup pour ces trois articles extrêmement pédagogues, c’est pile ce que je cherchais ! 🤩 Mais pourrais-tu faire un article explicatif sur l’utilisation de conworkshop ou me rediriger vers une ressource externe car le site m’a paru assez obscur et j’ai cru comprendre qu’il était un atout majeur pour un conlanger. J’ai à peu près réussi la phase phonétique/phonologie mais je bloque complètement sur la gestion de la grammaire une fois sorti de l’onglet typologie. J’ai une idée très précise de la langue que je veux créer (artlang, langue isolante, construction OSV, langue tripartite (ergatif, nominatif, accusatif), etc…) mais je n’arrive malheureusement pas à la concrétiser.
Et encore merci pour tes articles géniaux ! 😆

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