Hebdo – semaine 3, 2017


 Un hebdo réussi bien que l’épilogue Buñuel soit un peu décevant, quoique bénéfique pour la richesse du visionnage.

Le lundi, j’ai foui…

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 Le Baron de l'écluse

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Jean Gabin – Que dire encore de Gabin qui ne cesse de ne pas se renouveler dans une fin de carrière interminable où ses rôles toujours plus grandioses et divers sont éclairés par la plume magique d’Audiard ?


Le mardi, j’ai foui…

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 Big Eyes

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Tim Burton – L’analogie au titre de Big Fish se rapproche assez bien au retour de sa réussite. Il fait son retour au biopic depuis Ed Wood en 1994 et se sépare momentanément d’une grande part de son équipe. Et si Danny Elfman est à la musique, il est pas mal supplanté par une bande pas originale. Mais surtout, Burton a sacrifié son âme dans cette oeuvre où il ne reste plus une miette de sa créativité. C’est donc un film à deux facettes : objectivement réussi, mais trop « concessionnel » pour Burton qui y perd le fil de son talent.


Le mercredi, j’ai foui…

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 Subway

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Luc Besson – Deuxième film de Besson, et on attaque avec une pelletée de noms propres au générique : Adjani, Lambert, Bohringer, Reno, Galabru…On a déjà envie de dire stop. Et si l’histoire est somme tout assez banale (autant que peut l’être une oeuvre originale), on se rend vite compte que l’entrée en scène à l’américaine n’est que passagère, et que le casting français va très bien savoir gérer le talent débordant du régisseur. Il place ses acteurs comme des pions, stratégiquement et parcimonieusement, et les laisse décanter dans une ambiance très glauque à laquelle ils ne sont pas forcément habitués et dans laquelle ils révèlent bien leur potentiel.

Comme dit précédemment, le tout est basé sur la quantité de noms propres, si bien que certains décantent moins bien que d’autres d’une façon un peu trop évidente (coucou Adjani). Mais la recette fonctionne et donne même l’impression que Besson ne se force pas, comme s’il avait mis son casting dans un bain qui lui convenait et lui avait dit de se débrouiller… Et pourtant, pour que TOUS ces acteurs s’en sortent si bien, il fallait une sacrée direction artistique.

Sans compter qu’il ne se presse pas pour nous montrer que la musique est un thème primordial. On sent que sa perception de la limite entre l’image et la bande son est particulière (par exemple, la musique s’arrête pour le spectateur quand elle s’arrête dans la voiture ; le fond sonore au saxophone paraît illustrer l’action, mais on découvre que c’est un personnage qui en joue et on se prend à l’écouter, ce qui nous fait nous questionner sur la nature des musiques de film). Mais il faut SURTOUT faire entrer dans l’équation le tube It’s only mystery qui a été composé pour le film et dont le batteur n’est nul autre que Jean Reno lui-même !


Le jeudi, j’ai foui…

 La Bella Gente


Bientôt une critique détaillée !


Le vendredi, j’ai foui…

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 Les Ailes du désir

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Film en langue allemande – Un retour à la douceur pour Wim Wenders qui s’insinue dans les pensées chaotiques de ses concitoyens berlinois avec l’histoire de deux anges qui les observent. Ce mythe d’ordre théologique est prodigieusement mis en scène sans le panache qu’on accorde d’ordinaire à ces êtres, et même avec moins de panache, puisque leur vision, quand elle est celle du spectateur, est en noir et blanc. On ne réalise qu’à peine ce que les textes languissants peuvent avoir d’ennuyeux tant ils apparaissent au spectateur comme les reflets fidèles de sa propre conscience. Et sans besoin d’aller dans la dimension allégorique, on peut s’étonner de la présence de Peter Falk et des allusions historiques discrètes qui nous ramènent à la réalité. Car oui, l’histoire tourne bien autour du mur du Berlin (et surtout pas de part et d’autre).


Le samedi, j’ai foui…

revu

Blade Runner

Le dimanche, j’ai foui…

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 Un chien andalou

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Au-delà des extrapolations oniriques et surréalistes de l’oeuvre, on ne peut guère dire de ce film qu’il est une succession d’images sans lien qui puisse en faire un tout. Et puisque Buñuel lui-même se cantonne à qualifier sa première création d’un « appel au meurtre », il y a peu de place à la compassion qu’on pourrait éprouver pour les sous-entendus.

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L'Âge d'or

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Premier long-métrage de Buñuel dont l’accueil qui lui était réservé en 1930 se devait partagé : les classes aisées, déroutées, devaient le prendre avec une perplexité polie tandis que les masses l’ont vu tout de suite pour ce qu’il allait devenir : un film anti-tout sous couvert d’un surréalisme encombrant. A ne surtout pas dissocier de son contexte historique sous peine d’y voir une suite d’images ennuyeuses (ce que les yeux non avertis verront d’ailleurs d’office).

 

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