Hebdo – semaine 48, 2016


Le lundi, j’ai foui…

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 Les Grandes Familles

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Jean Gabin – Cette oeuvre achève avec humour la fusion compliquée entre le drame et cet autre genre indéfinissable caractérisé par le nombre incroyable de personnages et leurs riches interactions. Pas du tout linéaire car il démarre tel un flamboyant pamphlet très drôle sur la haute société avant de se transformer en épopée familiale et de finir sur une note simplement boursière. Très bien écrit aussi bien pour le macrotexte que pour les microtextes.


Le mardi, j’ai rien foui…


Le mercredi, j’ai foui…

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 La Revanche de King Kong

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King Kong – Étonnamment, l’horrible King Kong contre Godzilla a eu ce « frère jumeau » où une même actrice en double deux autres (dans la VO, Julie Bennett fait la voix de Linda Miller et de Mia Hama, quand bien même la première est américaine…), où des acteurs en costumes sont filmés au ralenti pour donner l’illusion de la lourdeur liée à la taille de leur rôle, où un gorille géant peut nager du pôle Nord à Tokyo en une demi-journée. Deux navets du même genre pour le prix d’un ! Celui-ci a la différence heureuse, mais seule, de savoir un peu insister sur les liens affectifs qui donnent du coup moins l’impression que l’histoire avance le nez dans le guidon.


Le jeudi, j’ai foui…

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 Au nom du peuple italien

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Film en langue italienne – Une histoire judiciaire qui est loin d’être explorée à la française malgré les similitudes culturelles. Ce film ne prend pas ce plaisir chafouin à fouiller les recoins de l’enquête ; amateurs de Maigret, vous en serez pour vos frais. Mais il a aussi des qualités qui prouvent la supériorité du cinéma italien sur la France, comme ce rythme si soutenu, accompagné d’immenses quantités de texte, qui nous éloignent tant de la langueur orientale que du perfectionnisme occidental. C’est une étude psychologique de personnages un peu exagérés dans leurs antagonismes mais crédibles dans leur inconstance. Encore que dans le genre, ce spécimen à l’humour très pincé tire un peu en longueur.


Le vendredi, j’ai foui…

 J'ai vingt ans

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Film en langue russe – Ce film s’est fait censuré pour la liberté d’expression unique qu’il a prise. Ressorti trois ans après dans une version moins longue mais autorisée, l’original a été restauré en 1990 et c’est celui-là dont on parle. L’oeuvre sent bon l’authenticité d’un Moscou durement déstalinisé, même si à notre époque le thème de l’adolescence (que les Russes placent visiblement entre vingt et vingt-cinq ans) est du genre rabâché. Mais on fait vite le tour du sujet et cela ne justifie pas d’en faire un film de trois heures.


Le samedi, j’ai rien foui…


Le dimanche, j’ai rien foui…

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