Hebdo – semaine 41, 2016


Le lundi, j’ai foui…

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 Voici le temps des assassins

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Jean Gabin – Pas un film transcendant, pas plus qu’une prouesse pour Jean Gabin qui nous  a déjà prouvé que chef cuisinier n’est pas un rôle plus aberrant que d’autres pour lui. C’est même une création plutôt dans l’air du temps dont la seule surprise repose sur le thème de la perfidie et du mensonge qui ont trouvé des interprètes à leur hauteur, surtout parmi les femmes.


Le mardi, j’ai foui…

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 Batman 2 : Le Défi

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Tim Burton – Deuxième volet du Batman de Tim Burton, à qui semble presque s’adresser le sous-titre. Et avant de passer au détail, il faut bien dire que le régisseur a plutôt bien su s’émanciper de la schizophrénie glauque, à moitié contrôlée du monde de l’homme-chauve-souris. Sa griffe (à Burton, pas à la chauve-souris) est présente et met – un peu – à l’aise au début. Mais hélas, c’est aussi une oeuvre très marquée par les codes du genre et qui n’a que faire des explications loresqu’untel devient un super-héros et fait tels trucs…Et de ce côté-là, Burton a encore plus donné dans le bizarre que ses homologues.


Le mercredi, j’ai foui…

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 La Cadillac de Dolan

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Film tiré d’une oeuvre de Stephen King – Dans sa première partie, cette adaptation de Stephen King se montre relativement à la hauteur. Il faut savoir où l’on va pour qu’une nouvelle donne lieu à autant de matière au grand écran. Et ce faisant, c’est plutôt une réussite malgré le mépris total du réalisateur pour l’espace-temps : pour autant que le montage est beau et composé de myriades d’images purement photographiques, il est impossible de se repérer entre Las Vegas, la route (qui est un personnage important) et le domicile des protagonistes. Pour ce qui est de la donnée temps, tout commence trop vite et on passe trop rapidement à autre chose. Précipitation oblige, des éléments comme le deuil sont passés sous silence, absorbés par la folie des personnages. Un thème qui arrange bien les producteurs qui voulaient faire tenir le tout en quatre-vingt-dix petites minutes. La déchéance se révèle dans le final qui n’est qu’une élaboration graphique de la passion de Stephen King depuis quelques années : faire souffrir mille morts à ses personnages. Pas d’intérêt gigantesque à cette petite production.


Le jeudi, j’ai foui…

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Le vendredi, j’ai foui…

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 Alice dans les villes

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Film en langue allemande – On savait déjà qu’un film peut fasciner tout en étant très compliqué si ce n’est parfaitement incompréhensible (Stanley Kubrick et Darren Aronofsky sont des exemples du genre). Mais Wim Wenders propose ici une oeuvre divertissante et belle, faite de bouts de ficelle, qui fascine elle aussi alors que l’histoire tient en une ligne, et que son déroulement se fait d’une façon plus que fluide, sans projection dans le futur. Un film mignon avec une jeune actrice parfaite, où même des éléments effrayants comme la police – qui d’ordinaire vient briser ce type d’idéal innocent – ajoutent à sa divine candeur.


Le samedi, j’ai foui…

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 Tous en scène

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Film musical – Il est curieux de voir la carrière de Fred Astaire (la première est immortelle et le second apparemment n’a jamais vieilli) transposée à l’écran sous les traits d’un personnage autre. Tous en scène humanise le théâtre par le biais de stars vieillissantes qui s’assument. Nous dévoiler l’envers du décor n’est du coup pas le but unique. Une création d’après-guerre très riche, en couleurs et révélatrice, qui hélas s’essouffle vite.


Le dimanche, j’ai foui…

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 Chez nous c'est trois

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L’ultime création de Claude Duty, que malheureusement on peut légitimement placer en retrait par rapport à ses deux autres longs-métrages. La distraction du spectateur passe au second plan. Le discours est reconnaissable, mais il dénonce plus qu’il ne relate avec fiction et innocence. Le tout a des airs de drame où l’actrice principale répond, elle, toujours aux critères dutyesques, dont le naturel est le parachèvement.

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