Hebdo – semaine 7, 2016


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Lundi

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 L'Imposteur

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En bon cinéphile, on ne peut pas parler de ce film sans une référence énorme à son contexte historique : réalisé en 1944 aux Etats-Unis par le Français Julien Duvivier, et avec le Français Jean Gabin. Des clins d’oeil dans les dialogues font allusion aux moyens fournis par les Américains à l’équipe du tournage : au final, ce seront des véhicules bien américains pour figurer des véhicules français, sans fard, dans un film de propagande opportuniste que Gabin refusera même de doubler en version française puisque quand viendra ce temps-là, c’est Robert Dalban qui lui prêtera sa voix. Un grand n’importe quoi pour un Français averti, une réalisation piètre et dépourvue de sens mais une perle rare  dans l’histoire du cinéma.


Mardi

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 Les Aventuriers de l'Arche perdue

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En tant que référence dans son genre et figure emblématique de l’oeuvre de Spielberg une fois sa carrière bien lancée, ceci est un film qui déçoit de nos jours. Malgré son époque, il est certainement très représentatif du style que la franchise « Indiana Jones » a déclenché au cinéma, mais on a du mal à voir pourquoi celui-ci tout particulièrement a bien marché. Une réalisation coûteuse mais sans réel objectif, dont la faiblesse est révélée par l’utilisation d’un cri Wilhelm bien senti.


 

Mercredi

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 Cat's Eye

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Pas seulement une adaptation, mais une transposition parfaite de l’oeuvre de Stephen King au cinéma : il est d’ailleurs aux manettes et c’est forcément un véritable plaisir pour ses fans. Un film à sketches sans réelle séparation entre les histoires, ce qui peut troubler mais emporte le spectateur un peu malgré lui dans un monde étrange bien mis en valeur par des effets spéciaux sans abus mais réussis.


Jeudi

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 Don Quixote

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A film court, critique longue ! Ce Don Quixote, le premier sur ce thème au cinéma, attaque aux débuts du parlant pour donner un résultat étonnamment insensible aux difficultés techniques, comme en témoigne la scène de bataille avec le moulin. Un film donc bien mais court, ce qui pose le problème de la facilité du tournage, corollaire employé pour pallier à des moyens excessifs à mettre en oeuvre. Ce serait vraiment bien si toute la fougue du film n’était pas basée sur le texte épique d’un unique personnage que son acolyte met pauvrement en valeur. Tous ces défauts que je pointe du doigt avec indélicatesse ont bien sûr l’excuse universelle de l’âge et le film n’en est pas moins, de ce fait même, un spécimen d’un cinéma éteint mais doué.


 

Vendredi

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 Sixième sens

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L’archétype du film à spoiler, où toute l’histoire prend un sens différent à la fin. Au premier visionnage, on est obligé d’admettre que c’est mené de maître car il y a extrêmement peu de chances de deviner à l’avance ce qui va se produire. Mais à force de le revoir, les ficelles qui tendent vers ce final inattendu paraissent grosses, voire incohérentes, pour prendre simplement l’exemple du moment où Cole prend le bus pour une destination dite lointaine, sans la justification (qu’elle soit scolaire ou autre) auprès de la mère et accompagné d’une personne qui expliquerait cet évènement…si elle était réelle. C’est chercher la petite bête que de parler ainsi de ce film, mais si on l’aime et qu’on le revoit, il est difficile de faire en sorte que l’agréable choc de la première fois ne se transforme pas en la déception d’avoir ainsi été mené en bateau d’une façon même pas crédible.


Samedi

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 La joyeuse Divorcée

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Avec au bas mot vingt ans d’avance sur les idées et les mœurs, ce film est une révélation de l’art pluridisciplinaire dans l’histoire du cinéma américain. Il mêle chant, danse, humour impromptu et romance sans disproportion, le tout à des doses parfois risibles certes, mais toujours avec un professionnalisme éclatant et une précision artistique digne des promesses que font les noms de Fred Astaire et Ginger Rogers. Forcément, il a mal vieilli et il est, du point de vue de notre époque, extrêmement répétitif, mais il reste rafraîchissant.


 

Dimanche

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 H2G2 : Le Guide du voyageur galactique

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Finalement, il y a beaucoup de films qui sont fidèles à l’oeuvre dont ils sont tirés. Et faire un film de ces livres précisément, ces livres étranges, façon Monty Python, devait être un véritable défi malgré le support supplémentaire et inhabituel de l’oeuvre radiophonique. C’est une difficulté contrée ici d’une façon assez contestable pour ceux qui aimeront le film autant que le livre : faire un film d’un seul livre (le premier de l’oeuvre de Douglas Adams dans la série H2G2). Il aurait fallu la promesse d’une trilogie (en cinq films, bien sûr !) pour ne pas se décevoir du caractère extrêmement réducteur de l’interprétation filmée. Mais à part tout cela, le film est désopilant, très britannique et jubilatoire dans les absurdes péripéties de son scénario dément. L’action se dispute parfois à l’excès d’un baratin difficile à suivre mais jamais au-delà de la limite du supportable. Une belle illusion que la Terre n’existe plus pendant une heure et demi, le tout dans un décor terrestre qui jure à peine avec l’immensité que suggère le livre et que le cinéma peine à suivre.

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