Hebdo – semaine 6, 2016


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Lundi

théma (9)

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 La Péniche de l'amour

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Attention : film américain avec Jean Gabin. Être averti de la nature peu commune de ce film ne peut pas laisser froid. C’est une grande découverte que d’apprendre qu’un tel film existe et extrêmement plaisant à voir. On remarque d’abord tout simplement l’excellent accent américain du grand acteur français, dont on ne se serait jamais douté. Il est mis en scène directement comme étant français et joue un rôle au carrefour entre les deux genres. A peine franchouillard, il parvient pourtant à être lui-même dans un type de scénario qu’on ne lui connaît pas, dans une atmosphère à moitié maritime très cosy où les décors ne sont pas trop voyants. Le premier happy-end de Gabin !


Mardi

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 1941

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Complètement fou, ce film est une satire déjantée de l’armée, des Américains, des Japonais, de la guerre et de tant d’autres choses encore, comme les sapins de Noël. Oui, les sapins de Noël. Avec un gros budget et un casting à la limite des gros cachets mais trop extrême pour être qualifié de belle brochette d’acteurs (pour ne citer que Belushi), ce film transporte, souvent avec excès dans l’exagération des situations (le pléonasme est volontaire car l’oeuvre est basé sur l’exagération, mais elle est elle-même exagérée) mais toujours avec un humour qu’on peut difficilement toujours trouver déplaisant. Aux manettes : Spielberg, et c’est en y pensant qu’on ne peut que se réjouir à la vue des monumentales destructions, faussement démystificatrices de la mort et de la peur.


Mercredi

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 Les Démons du maïs

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Une adaptation aventureuse d’une oeuvre de Stephen King sans rapport avec le scénario du film, qu’on sent dériver, appelant au secours, le solide rafiot du lien scénaristique avec le talent de l’écrivain ayant coulé par la négligence d’un réalisateur trop confiant. Les acteurs ont du charme, l’ambiance est au final assez « kingesque » et agréablement chaude et pénétrante, mais l’histoire est trop faible et n’accroche pas.


Jeudi

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 Géant

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Un film dont il faut connaître la durée avant de l’entamer. On est en effet parti pour trois heures et vingt minutes d’un cinéma d’exception où l’association d’un casting de talent et du maquillage utilisé pour vieillir les personnages envoie le spectateur dans une magnifique saga à travers le temps et le désert texan. James Dean y tombe à pic pour relever les moments où le temps ralentit un peu trop. Le temps qui passe en abondance présente le bénéfice conséquent de mettre en images l’évolution des mœurs (des parents aux enfants), celle de la technique (voitures, camions et trains dont on ne compte plus les exemplaires), des normes sociales (où les Mexicains atteignent peu à peu le même degré d’intégration relative que les Noirs aux Etats-Unis) et d’un seul et même mariage qui rythmera l’histoire. Elizabeth Taylor et Rock Hudson dépeignent un amour précaire dont la durabilité ne se dévoile que dans l’âge mûr. Une vaste saga que le titre qualifie tant sur le plan géographique (le grand Texas) que pour dire ce qu’est le film : géant ! Mention spéciale pour les innombrables seconds rôles qui se succèdent et ne se ressemblent pas. Pas trop long pour rien.


Vendredi

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 ru
Luna Papa

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On se sent bien dans ce film : il  est déjanté au point que les personnages n’ont aucun ancrage dans le tangible. Même chose pour les situations, qui tournent à la bourrade excessive (au sens propre) pour un rien. Le tout qui s’intègre pourtant dans un cadre historique de guerre, tourné en dérision mine de rien : menaces de mort, port d’arme, guerre ambiante…toutes ces notions font peur et elles sont bel et bien présentes dans l’oeuvre qu’on doit toutefois qualifier de nonchalamment guillerette. Dérisoire et drôle d’une part et hypnotique dans sa façon d’être mis en scène de l’autre, ce film est une belle romance sans excès et très poétique.

 

Samedi

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 La Famille indienne

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Le film se voulait le renouveau de Bollywood, et il l’est peut-être en somptuosité. Il glisse des messages intéressants sur les relations entre l’Inde et le Royaume-Uni et la fougue des acteurs dans leur folie est certes porteuse. Malheureusement, ils expriment si peu leurs émotions que malgré les trois heures et demi que dure le film, la fin arrive trop vite. Il y avait cent fois assez de temps pour préparer à un final bouleversant mais on reste sur sa faim. Et c’est en plus sans compter sur la quantité déraisonnable de larmes qui va à l’encontre de l’expression plate des acteurs, ni sur la richesse ambiante qui gâche ce qui reste de sentiments. Très décevant.


Dimanche

revu

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 Minority Report

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C’est une parfaite exploitation des moyens modernes pour extraire de l’oeuvre de Philip K. Dick tout le potentiel hors des âges. Le charisme de Tom Cruise fait le reste, mais c’est exactement par ses atouts que le film s’essouffle aussi : exhibitionniste en matière d’effets spéciaux, excessif dans le spectacle tourbillonnant des travers d’une modernité infinie, confiant dans le travail que va faire Tom Cruise par sa seule image. Juste bon pour les fans de pure SF et de la transposition du monde de K. Dick au cinéma, à l’image de Blade Runner.

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