Hebdo – semaine 5, 2016


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Lundi

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 Le Sang des Vikings

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On dirait la tentative d’un amateur de faire comme les grands. Le scénario utilise le filon de la Belle et la Bête en changeant la fin pour faire bonne mesure. Mis à part ce geste qui frôle l’indélicatesse vis-à-vis des autres films sur le même thème qui ont été si bien réalisés – ou tout du moins mieux -, c’est carrément une honte que celui-ci s’abaisse à un maquillage aussi grotesque de la Bête dont les gros plans n’hésitent pas à faire ressortir les points de colle. Il s’essaye aussi à la force que dégagent les beaux films lorsqu’un personne a un éclair de lucidité sur ce qu’il va se passer ; dommage, ici cela ressemble à la caricature de la même tentative et donne envie de rire. Et c’est sans compter sur la lourdeur des dialogues qui eux aussi tentent de reproduire la beauté des textes historiquement reconstitués, mais qui n’arrivent là qu’à augmenter encore l’exaspération du spectateur. La production s’est trouvée des acteurs corrects et un décor pas trop carton-pâte mais cela demeure une piètre réalisation.


Mardi

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revu

 The Mask

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Un film où la bêtise tant du scénario que des acteurs est excusée par son aspect d’authentique cartoon. Et curieusement, Jim Carrey y est tout à fait à on aise ; aucune faute dans la conjugaison du dessin animé et des mimiques parfois à la limite de l’excessif de l’acteur. Il faut passer outre les coriaces niaiseries de l’histoire pour en retirer tout le suc mais on en ressort content. Un gentil petit film qui est un morceau considérable de la définition d’un style de son époque.


Mercredi

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 Sanctum

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Fatigué sans doute par la réalisation d’Avatar, c’est sur la production que s’est rabattu James Cameron, et le film a beau être présenté en son nom, on n’en note pas moins l’absence à différents niveaux. Les dialogues déjà plafonnent plus bas encore que la hauteur de la grotte. Une production américaine pour une réalisation australienne où le casting à moitié britannique tourne au Mexique en prétendant que c’est la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Une jolie mascarade où le spectateur curieux perd pied. Il ne peut alors que se raccrocher au décor (monotone, ce qui est autant un avantage qu’un inconvénient) et à la pensée des conditions de tournage qui ont dû être exécrables. Et encore, tout ça pour donner une idée fausse (et excessive dans la douleur et la mort que le spectacle réclame) d’une histoire vraie, puisque tout le monde a en réalité survécu à l’accident dont l’histoire s’inspire et qu’il est difficile d’avoir la certitude, documentation à l’appui, qu’Esa’Ala existe. Un fourbi qui mêle arnaque et confusion.


Jeudi

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 Bienvenue en Suisse

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Sur l’idée d’opposer Suisses et Français sur leurs us et coutumes pendant toute la longueur du film, le scénario ne mène hélas nulle part, s’embourbant dans ses tentatives assommantes de faire rire des répliques pauvres que s’envoient les deux nationalités l’une à la figure de l’autre. Pour finir, le bel idéal amoureux qui est exhibé au spectateur pour sa pureté et sa durabilité finit mal sans morale ni même raison valable. Très décevant, pas à la hauteur des promesses du casting ni de l’amusement que promet le style du générique d’introduction.


Vendredi

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 Hippocrate

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Un film réalisé à l’évidence par une personne du milieu médical (je précise que c’est le cas). Il en résulte une ambiance désagréable qui force le spectateur à s’adapter à l’hôpital par une réalisation qui ne tient pas franchement des standards français dans les enchaînements scéniques ou l’apparition du son d’un plan avant le plan lui-même. Aucun moment de l’oeuvre n’est en réalité distrayant, mais elle est au final rébarbative sans en laisser l’impression, car au cœur de la clinique se déroule une intrigue qui tient peu de l’ultra-réalisme triste des films dit « intellos ». Un quasi-documentaire fastidieux qui puise sa force dans le dynamisme des scènes et la précision chirurgicale des hommes derrière la caméra.


Samedi

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 Nouvelle-France

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Une belle intrigue dans un cadre historique bien géré, sans excès ni omission notoire, où dialogues et costumes n’ont rien d’exceptionnel si ce n’est, justement, leur étonnante crédibilité sans faste. Ils ne sortent pas le spectateur de l’histoire par leur incongruité et c’est déjà un grand mérite. La mise en scène peut décevoir dans la multitude exagérée de ses plans fixes et le surjeu des acteurs visiblement mal à l’aise avec leurs textes ampoulés, mais cela reste un beau conte épique fort en émotions et prégnant.


Dimanche

revu

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