Hebdo – semaine 53, 2015


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Lundi

théma (8)

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 Black Christmas

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Une idée plaisante qui séduirait si les ficelles utilisées ne ressemblaient pas plutôt à des cordes. La base du principe du suspense dans les petits films policiers comme celui-ci est de ne pas faire le coupable de la personne la plus suspectée. Un fil rouge que l’histoire suit pendant bien trop longtemps et qui finit par gâcher l’attente. Et c’est sans compter les révélations hâtives, sans grande importance mais au final trop nombreuses, qui compromettent complètement l’idée d’origine du scénario. Le tout fait un milieu peu propice à la caricature du policier qui est de ce fait très malvenue. Un certain gâchis dans une piètre tentative d’originalité sur une piste sur-exploitée.


 

Mardi

théma (8)

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 Family Man

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Dans le genre précis et pourtant large des « films de Noël où un évènement inexplicable justifie une histoire abracadabrante », celui-ci obtiendrait sûrement au moins une mention spéciale. Nicolas Cage, millionnaire désireux de garder son bonheur esseulé, se retrouve catapulté dans une réalité parallèle où il est marié. Il doit alors comprendre pourquoi son double dans cette réalité vivait heureux avec si peu de ressources et tant de tourments. Le scénario vole bas mais le couple avec Téa Leoni est mignon, dans un sens qui permet presque de croire à leur aventure dans un contexte si grotesque. Parfait pour Noël.

 


Mercredi

théma (8)

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 Everybody's fine

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Très Robert de Niro-centré, ce film puise toutes ses ressources dans sa non-linéarité, son histoire en perpétuelle transformation rendue si diverse par des milieux qui se succèdent et ne se ressemblent pas. Les personnages n’ont aucune particularité pour porter le film, mais ce qui les rend si particulier, c’est que sans être des figurants, ils n’ont un grand rôle que pendant un temps limité. Une histoire à chapitres entretenue par un fil rouge – les conversations téléphoniques – qui est malheureusement un peu raté, trop visible comme le nez au milieu de la figure dans un film tout en finesse. Mais qui sera déjà séduit par la façon dont le scénario serpente entre les embûches n’aura pas besoin de ce piètre liant, et pensera plutôt à Robert de Niro, si délicat dans son rôle de père négligé et tolérant, dont les tourments se matérialisent d’une façon fort peu américaine dans une scène très puissante où les enfants (au sens fils et filles) sont joués par des enfants (au sens jeunes humains) ayant le vocabulaire et la sagesse des adultes. De quoi faire froid dans le dos, d’autant que l’oeuvre offre à la fois des surprises aux spectateurs passifs et l’occasion de prouver leur vivacité d’esprit à ceux dont l’esprit fourmille lors d’un visionnage.


 

Jeudi

théma (8)

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 Le Secret de l'Etoile du Nord

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Une collaboration réussie de la grande distribution américaine et du traitement norvégien de l’histoire, puisqu’un simple conte aboutit à des personnages qui n’ont pas hérité d’un surplus de « scandinavisme » cinématographique, lequel peut s’avérer vite fatigant, et puisque aussi cette collaboration répond aux attentes du public occidental d’une façon pas tout à fait occidentale. En bref, l’opportunisme de Disney permet ici de revisiter un scénario banal du folklore littéraire, en le changeant en bien, surtout car la VO nordique se prête très bien au thème de Noël. L’histoire y aurait sans doute gagné à cacher que ce merveilleux voyage polaire trouvait sa fin juste sous le nez du spectateur ; l’ostentation avec laquelle cet aspect est présenté gâche un peu l’idée.


Vendredi

revu

 Alerte

 

Samedi

théma (8)

 Black Nativity

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Une belle comédie musicale américaine à la mode de maintenant, victime peut-être de trop de diversité dans les styles musicaux, mais qui bénéficie d’un déroulement qui ne pointe heureusement pas de manière trop évidente dans la direction d’un final époustouflant et réconciliateur, où évidemment, les traits émotionnels sont exagérés. Mais le choix a été fait d’exprimer les choses, de les énoncer de vive voix (celle des personnages), ce qui le cinéma français aurait banni et qui permet pourtant d’aborder ensuite des aspects issus de la suggestion d’une façon pourtant claire. Un scénario assez compartimenté pour laisser de la place à tout élément. C’est une solution et elle reste communicative.


Dimanche

 Perdus dans l'Espace
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