Hebdo – semaine 51, 2015


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Lundi

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théma (9)

 Le Quai des brumes

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Vus à la suite, la myriade de films français exploitant le caractère du personnage récurrent de Jean Gabin deviennent lassants et il faut redoubler d’objectivité et d’inventivité pour toujours en parler correctement. Mais un comparatif s’installe aussi qui force la hiérarchie entre toutes ces œuvres, et celle-ci précisément fait figure de tâche. Bien que le scénario soit on ne peut plus plaisant, il n’est pas inattendu dans le romantisme excessif dont il fait preuve, poussant Gabin dans les bras de sa belle, et qu’importe le reste. Cette vision, ainsi que l’imbrication d’autres milieux sociaux, y compris les truands dont il est amusant de voir qu’aussi impeccables qu’ils soient, ils sont des délinquants dans la bouche desquels « buter » est un gros mot, se prêtent mal au surjeu de Michèle Morgan qui serait touchant dans un autre cadre. Un peu à côté de la plaque car il en fait trop, ce film est toutefois un impressionnant réservoir de tristesse qu’on peut qualifier de trop glauque mais qui se communique à travers les décennies et l’écran.


 

Mardi

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théma (4)

 Le Retour de la Mouche

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Un rare exemple de suite commerciale parmi les vieux films, dont on apprend d’ailleurs que le schéma est le même que les suites contemporaines aux films à succès. Cela devient de ce fait un jeu de voir ce qui a changé par rapport au premier opus, et comment le scénario s’y prend pour enjamber les problèmes qu’il rencontre. Au niveau de l’ambiance, c’est un relatif copié-collé même si la récupération des personnages et de leur caractères sont relativement bien faits. Malheureusement, c’est aussi un recyclage raté des points forts de l’oeuvre originale ; ils sont soit inexistants et manquent, sois mal repris. L’accent est trop mis sur le maquillage mieux fait, qui proclame haut et fort : « on a fait mieux pour ça ! ».


Mercredi

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théma (12)

 Christine

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A nouveau une adaptation admirable de l’idée et de l’ambiance du livre, rehaussée par la performance extrêmement troublante de Keith Gordon accompagné dans son rôle par une régie pointilleuse et avide de détails marquants. Pas d’écart avec le livre, il est donc un peu exagéré de parler de travail d’adaptation et le scénario était tout cuit, mais Carpenter n’est pas tombé dans l’excès de confiance qui lui aurait valu de négliger le reste. Bravo surtout pour la mise en bouche, où on commence à comprendre que la voiture est malveillante ; pas de dialogues et le décor est planté dans toute sa splendeur.


 

Jeudi

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 Pocahontas

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Un classique de la mièvrerie de Disney, sans surprise, qui ne rate pas trop son duo comique (le raton-laveur et le colibri) qui n’a pas son côté agaçant habituel. Étouffant d’eau de rose et manichéen au possible, une distraction à consommer avec discernement.


 

Vendredi

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 Le nouveau Monde

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Un de ces films qui commettent l’erreur d’être longs, car il avait toute l’idée mais elle a été mal utilisée. Il transmet l’esprit indien parfaitement et place bien le spectateur au milieu de ces dilemmes historiques où se mélangent respect, compréhension et conquête à tout prix, mais le choix des voix off récurrentes frustrent des propos incompréhensibles qui se tiennent par ce biais et meublent vaguement deux parties de l’histoire sans lien l’une avec l’autre. On passe en effet bien vite de la misère à la prospérité, de la paix à la guerre, de la vie à la mort, le tout sans liant.


 

Samedi

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revu

 L’Équipée du Cannonball

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Un des films les plus déjantés de l’histoire de la course automobile. A l’image de ses concurrents fictifs, peut-être même réels. Une bombe à stéréotypes qui met en scène de façon complètement éhontée la performance risible de Jackie Chan et de Roger Moore, entre autres grands acteurs d’un cinéma d’un autre genre. Il est impossible pour un européen d’apprécier à fond le foisonnement ininterrompu de clins d’œil dévastateurs à la culture américaine. Le tout, comme si une vraie course était filmée, mettant çà et là en scène des figurants au charme incertain et des grands noms qui font tâche d’huile. Il est de plus tout à fait évident que le tournage a été une partie de plaisir pour toutes l’équipe devant et derrière la caméra : on devine des scènes plus démentes que les autres, ajoutées à la dernière minute au détriment d’un bon montage, et les sourires hors-sujet des interprètes hilares dans d’autres scènes qui ont bien failli faire partie du bêtisier du générique. En bref, un explosif mélange d’essence et de folie, un road-movie sensationnel, une comédie américaine comme il n’y en a pas deux.


 

Dimanche

revu

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