Hebdo – semaine 48, 2015


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Lundi

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 La Nourrice

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Il n’y a décidément que les téléfilms français de nos jours pour reproduire de façon si satisfaisante l’ambiance d’une époque révolue au cinéma. Aucune trace d’amateurisme là-dedans : tant les costumes que les décors sont extrêmement soignés, les dialogues n’ont rien à envier aux grandes distributions et exploitent même l’obsolescence du langage pour placer quelques reparties bien senties. Au cœur de l’univers assez inexploré des nourrices, l’oeuvre captive en détaillant les morbides auscultations et morts de nourrissons, évitant l’essoufflement en installant une intrigue amoureuse et mondaine. Tellement crédible dans la réalité ancienne qu’il dépeint, et admirable dans les parallèles qu’il fait avec la science ou les mœurs contemporaines, ce film utilise un casting inconnu et pourtant si sensible au sentiment à faire passer au spectateur. Une belle réussite dans son genre.


 

Mardi

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Cherchez Hortense

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Dans la lignée de ce qu’on attend de ce genre de comédies dramatiques, ce film se place de façon correcte puisqu’il met en scène le fameux romantisme français de la manière qu’on en espère. Pas tellement d’originalité pour autant, même si l’histoire fait beaucoup de liens entre les différents éléments de son histoire – un peu trop pour être honnête, en fait. Assez classique sentimentalement, typique dans sa vision de la vie de couple, tout au plus mignon dans ses meilleurs moments. Jean-Pierre Bacri apporte une agréable cohésion entre drame et comédie qui lui semble intrinsèque, mais son personnage est un peu surexploité dans le scénario.


 

Mercredi

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 Malavita

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Avec la maîtrise d’une personne on ne peut mieux placée pour mettre en scène l’arrivée d’américains en France (j’ai cité : Luc Besson), la jubilation que provoque invariablement ce thème pour un francophone en est magnifiée au plus haut point. Mais bientôt ce filon qui parait pourtant prospère débouche sur une nouvelle trame : celle de l’absurde qui fait rire. Dans une mixité idéale de l’ambiance, entre France et USA, l’histoire provoque cette honte, chez le spectateur, de rire de la violence et même de la mort. C’est le but du film et ce n’est pourtant toujours pas le fil rouge le plus important puisque le scénario se poursuit avec la partie « action ». Cette intrigue multiple en trois actes fait passer le spectateur pour toutes les émotions et va même jusqu’à le faire s’émouvoir dans l’absurde, un paradoxe qui nous prouve son extrêmement bonne gestion. Un recyclage convenable des stéréotypes de la mafia que gâche à peine la griffe un peu trop visible dans les dialogues, où les Français parlent décidément trop bien anglais.


Jeudi

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 Le Voleur de bicyclette

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Une histoire dont le scénariste n’a su que faire, qu’il a en conséquence étirée et étayée du plus de redondances et de longueurs possibles, faisant porter le film par le gamin parce qu’il a une bonne bouille. Sans conclusion ni morale, ce film n’est d’aucune utilité et ne rend même pas honneur aux moyens techniques de l’époque, comme le démontre cette scène en voiture où l’extérieur est un film où le véhicule tourne à gauche alors que l’acteur tourne le volant vers la droite. Aurait été supportable sous une forme deux fois moins longue.


 

Vendredi

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 Le Tigre et la Neige

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Une bonne démonstration très énergétique à l’italienne, une comédie survoltée au service d’un romantisme très louable. Le scénario est d’autant plus étonnant qu’on connait la situation irakienne à l’époque, et pourtant le thème de la guerre n’est pas plus dérangeant que ça dans l’histoire. Ce qui est le plus gênant, finalement, c’est le débit de paroles de Benigni, dont la candeur nous sied un moment mais finit par lasser.


Samedi

revu

 Blade Runner

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Dimanche

revu

 Bruce Tout-Puissant

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