Hebdo – semaine 39, 2015


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Lundi

théma (9)

 Zouzou

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Un film un peu trop centré sur Joséphine Baker, qu’elle porte toutefois à sa façon, agitée dans un mode aujourd’hui tellement démodé dans son exotisme à deux francs. Pittoresque à la fois dans sa représentation et dans ce qu’il représente.

Mardi

 Mon frère se marie

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Très basé sur la réussite des personnages, ce film n’hésite pas à fonder sa comédie en se moquant sans complexe des différences culturelles, aussi bien françaises qu’étrangères par ailleurs. Dommage que le style ne sache pas s’affirmer entre comédie et drame, car le dosage de chaque élément important est réussi. Pas un film à voir pour se distraire car il faut souvent avoir l’oeil pour comprendre les allusions souvent bien à propos quant aux travers de la société contemporaine.

Mercredi

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 Un grand Mariage

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Pour une fois un remake américain qui ne tient pas complètement du copié/collé même si toute la finesse de l’histoire est alors transformée en une bouillie scénaristique où le sarcasme de l’original devient un bel échantillon de vulgarité absolument pas nécessaire. Alors que Mon Frère se marie se basait sur la beauté des personnages, Un Grand Mariage fonde sa réussite sur la beauté du casting. Pas du tout la bonne recette, et le public américain l’a compris. On y voit par ailleurs un Robin Williams figuratif qui tient plus du faire-valoir que du petit rôle.

Jeudi

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 La Belle et la Bête

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Pour une fois que le démodé d’une oeuvre cinématographique lui permet de mieux s’accrocher à sa similarité avec l’oeuvre originale (en l’occurrence un conte), c’est pour le plus grand plaisir de spectateurs de tous âges. L’absence de moyens nous donne certes l’impression de passer d’un studio à l’autre quand on change de scène, mais aussi de voir avec des yeux meilleurs ce qu’on verrait aujourd’hui pour une représentation bâclée, voire naïve, d’un conte à succès. La vision qu’on nous donne du château est enfantine mais fascine toujours, et si on se prend bien au film, on en vient à confondre le noir et blanc avec une ambiance volontairement un peu sombre ! Un peu comme certains vieux Disney animés, ce film est indéniablement démodé mais n’en a pas pâti.

Vendredi

de

 Le Marchand des Quatre Saisons

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Il est parfois difficile de comprendre que Fassbinder ait accédé à la reconnaissance avec ce genre de films. Si celui-ci est de l’art, alors le premier film venu en est et toute appréciation objective s’envole dans les limbes de l’inutilité. Il est lent. Les gros plans sont laids et exhibent les larmes de crocodile d’acteurs sans aucune conviction dans leur rôle. Seul le personnage principal a un certain charisme mais il n’a rien de mystérieux : on le perce à jour au premier coup d’œil et dès lors, la fin est transparente. Si tous ces aspects n’avaient pas déjà fait pencher la balance de l’appréciation dans le rouge, alors il aurait été acceptable que les lieux soient laids, voire anonymes. Mais ce n’est qu’un poids en plus du même côté : l’anonymat semble être le pilier de l’ennui de ce film. Si on doit y trouver une qualité, c’est la représentation sarcastique de l’hypocrisie sociale.

Samedi

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 28 semaines plus tard

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Une suite assez commerciale où l’appât provoquant « l’horreur » du spectateur est toujours fait de grosse corde. Son scénario s’inscrit assez bien dans celui du premier film même si l’analogie sur le nombre 28 est assez risible. La réponse scénaristique à la re-propagation attendue de la maladie est assez ratée, ou tout du moins sujette à une interprétation qui ne sert pas son intérêt. La suite de l’histoire est en revanche assez digne d’intérêt devant la perte de contrôle des rassurantes installations militaires devant une force bien supérieure à l’homme. Cet intérêt est assez vite tué par le fait que c’est un film d’horreur et qu’il est donc nécessaire de montrer des troupeaux de zombies pour que le film se justifie. Et tout défaut aurait pu être effacé s’il n’y avait pas eu un projet de suite : dans l’autre cas, la fin n’aurait pas été un appel du pied à cette suite et aurait au contraire témoigné d’une réalité terrifiante…sans effet gore non nécessaire.

Dimanche

revu

 Alice au Pays des Merveilles

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Alice au Pays des Merveilles est une excellente adaptation graphique du monde de Lewis Carroll où animation et images filmées se rencontrent avec harmonie sans briser la conviction du spectateur dans le message qu’elles font passer. L’immortelle alliance de Tim Burton et de Johnny Depp met encore ce dernier sur le podium à une seule place du meilleur rôle loufoque. La réalisation aura voulu glisser une touche terrifiante qui marque tout l’univers de sa griffe discrète mais particulièrement l’ambiguïté du Chapelier fou, et il est dommage que cette étincelle d’originalité n’ait pas été plus exploitée, quitte à en faire un film qui ne soit pas tout public. Tel quel, il reste néanmoins un chef-d’oeuvre d’images et une vision exbourrifiante d’un monde étonnant.

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[…] ainsi son inspiration dépourvue d’originalité (qui prend à Je suis une légende comme à 28 semaines plus tard et bien d’autres, volontairement ou par simple analogie) pour jeter le spectateur dans […]

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