Hebdo – semaine 37, 2015


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Lundi

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 Forrest Gump

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Incontestablement un des meilleurs films à l’heure actuelle. La prestation exceptionnelle, dense en naïveté et en émotions de Tom Hanks dans ce grand film porte son intérêt au maximum quand on comprend que le personnage est impliqué dans les grands évènements de l’histoire. Cela devient un jeu de comprendre à quel point l’implication est grande et dans quel évènement en particulier, qui se superpose au flot continu de l’histoire d’une vie triste et heureuse dont le pauvre Forrest n’a aucune conscience. Un beau miroir du handicap qui ne le ridiculise en rien, et qui ravira les amateurs d’œuvres cinématographiques sur une vie entière. Tout tient le spectateur en haleine et rien ne le frustre.

Mardi

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 Monsieur N.

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Une belle réussite dans la mise en scène qui pousse le spectateur à se laisser emporter par l’histoire – par le conte. On croirait même que le film est tellement basé sur le sentiment d’être fait sous la forme d’un conte qu’il est impossible d’aller bien loin dans la critique. Heureusement, ce n’est qu’une surcouche : en la grattant de quelques minutes de réflexion, plusieurs éléments se mettent à surnager, comme la prestance d’un casting choisi avec soin ou l’aspect raté du seul combat (visiblement pas ce que la réalisation préférait mettre en valeur). Quoiqu’il en soit artistique et merveilleusement décoré et costumé, pour le plus grand plaisir des appréciateurs de récits historiques.

Mercredi

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 A Serious Man

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Voilà un film qu’on peut difficilement qualifier de drame tant ce terme suggère la correspondance du scénario à une réalité bien connue. Il utilise en effet des aspects inexploités du cinéma pour faire surgir l’irréalisme dans une histoire qui serait sinon cohérente. Portraits, discours : telles sont ces facettes caricaturales et quasi-photographiques pour les premiers, ampoulés et riches pour les seconds. Les conversations aussi y vont de leur grain de ce qu’on peine à prendre pour de la folie : elles sont contradictoires, parfois même frustrantes de non-sens. Pourtant, voilà ce qui crée l’ambiance étrange dans un film commun. Voilà ce qui fait de ce film un presque chef-d’oeuvre, une réussite dans le transport de l’esprit.

Jeudi

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 Two Days in New York

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Certainement trop dense en paroles et en gags, absolument trop français dans certaines situations qui se prétendent américaines. Mais c’est un film ou la réalisatrice-actrice se met à l’honneur…sans prétention, sans trop en faire. Et voilà quelque chose de sacrément dur à faire passer dans un film où elle est partout et où elle est parfaitement bilingue. C’est en ça que tient sa réussite, mais aussi dans le fait que son père joue un personnage dont on croirait pouvoir jurer qu’il ne peut pas être son père « en vrai ». Une suite discrète et inattendue à Two Days in Paris.

Vendredi

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 Passionnément

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Bien que très dans l’esprit des drames français contemporains toujours aussi déplaisants et déprimants, celui-ci s’inscrit dans un cadre plus large empreint d’un romantisme malheureusement haché. La satisfaction du spectateur n’y trouve pas son compte : au final, c’est une histoire compliquée – un peu trop – où rien n’arrive alors que tout pouvait arriver. Le bon côté de l’oeuvre ainsi gâché, il n’y a plus que la performance de Gainsbourg qu’on ne peut ignorer. Un gâchis toutefois.

Samedi

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 2019 après la chute de New York

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Un des premiers films de SF typiquement années 1980 où les portes coulissent dans un chuintement et où l’informatique (dans une représentation qui fait sourire aujourd’hui) pétille de « blips » et de « bloups » incessants. De fait : extrêêêmement démodé. La lenteur ne se prête pas à la science-fiction qu’on connaît maintenant, et le film constitue à lui seul un balbutiement qui, faute de captiver, distraira de ses multiples tentatives infructueuses de fasciner le spectateur de ses myriades de clignotements. Seul point fort : les décors diversifiés, réalistes et omniprésents. On peut parfois qualifier sans trop de tort ce genre de vieilleries de « mignonnes », mais cette oeuvre-là pousse le vice si loin qu’on se demande si elle n’était pas déjà « mignonne » à sa sortie. Après tout, le premier Star Wars date de 6 ans auparavant et fait montre d’une avance énorme sur ce film.

Dimanche

revu

 Moi, moche et méchant

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Quoique bien dans le rythme effréné des films d’animation modernes, celui-ci a plusieurs avantages qui se présentent respectivement sous la forme d’une technologie rigolote, d’un personnage vraiment sadique tel qu’on en voit peu au cinéma pour enfants, et un univers qui a fait son succès. Fatigant mais en réalité distrayant.

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