Hebdo – semaine 30, 2015


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Lundi

théma (9)

 Coeur de Lilas

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Dommage que le film soit intégré avec tant de précision à la fois dans le temps et dans le lieu. Car aujourd’hui, toutes les provocations et tous les gags ont perdu de leur charme et aucun acteur ne pouvait encore porter le film, ni Fernandel ni Jean Gabin. A très mal vieilli.

Mardi

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 Le Psy d'Hollywood

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Tellement proche de ce que Robin Williams a dû subir durant sa carrière que cela fait peur. Comme si Hollywood voulait s’excuser de relater la vraie vie des acteurs, il invente un faux happy end qu’on ne doit pas prendre au sérieux pour être réaliste. Serait distrayant si ce n’était pas si approchant d’un documentaire sur le quotidien des stars. Et hélas, Williams y est tellement crédible…tous y sont tellement crédibles sans les débordements artistiques propres au film…

Mercredi

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 Le Dernier Rempart

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Un Schwarzy classique…mais à la fois original. FBI et artillerie lourde sont au rendez-vous, mais y intégrer l’histoire d’une voiture trafiquée et surpuissante a son charme, surtout quand les plans sont dynamiques et l’image puissante. La façon dont les deux intrigues d’abord parallèles se mêlent est séduisante, même si la mort garde dans les deux camps son aspect irréel propre au cinéma. Les fusillades irréfléchies sont là, mais comme teintées d’une sorte d’autodérision, avec le personnage de Dinkum surtout. Au final très mitigé mais original dans le stéréotype.

Jeudi

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 Dr. Jekyll and Ms. Hyde

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Un film très plat, au scénario idiot et aux effets graphiques dignes des pires cartoons. Il n’y a pas d’histoire. Quand le scénario perce, il est bête. Et le film est complètement infidèle à l’histoire en y intégrant le premier happy end de tous les Jekyll et Hyde au cinéma. Un navet.

Vendredi

de

 Pourquoi M. R. est-il atteint de folie meurtrière

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Très différent des Fassbinder habituels comme si le réalisateur voulait se démarquer de ce dont on le critiquait. Avec pour résultat de la couleur et des dialogues abominablement bavards, mais une fin assez artistique et inattendu. Et puis le style changeait aussi des Fassbinder qu’on connaissait jusque là. Un coup de tête utile.

Samedi

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 Burlesque

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Comme un remake de Rock of Ages dans un autre genre, avec une actrice commune mais pas la principale, avec Julianne Hough, malgré la ressemblance. L’intrigue est complète, la musique présente, et plus important que tout dans ce genre de films, les personnages sont attachants. La morale dépend beaucoup de la naïveté de la vision qu’ont les européens (et les jeunes venant de villages américains perdus) des Etats-Unis, et cette candeur émerge dans l’histoire avec beaucoup de précision et donne envie de croire encore au rêve américain tant le film en est rendu beau. Enfin, l’oeuvre montre aussi précisément la différence entre le personnage de la scène et la personne réelle. Un peu de psychologie, de rêve, beaucoup de musique et un peu de naïveté : apparemment, voilà la recette du film musical actuel.

Dimanche

revu

 Abattoir 5

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Le deuxième visionnage mérite une critique révisée. En effet, difficile de voir un film un peu transcendant et carrément lunatique quand on se retrouve pour la première fois dans les tranchées de la guerre. Et pourtant tout est mené en parallèle sur trois droites A, B et C. La droite A est la guerre ou un jeune soldat craintif essaye de faire sa place malgré sa faiblesse. C’est pourtant lui qui sera le témoin des dégâts de la guerre comme le bombardement de Dresde. Cet évènement sert de justificatif à son comportement étrange dans la droite B : après la guerre, devenu optométriste, il est marié et il a deux enfants. Sa jeunesse absurde ne cadre pas avec sa légère folie d’expérience. Les analogies graphiques avec la droite A fourmillent : un escalier d’abri antiaérien ou un escalier dans sa maison, le couloir d’un hôpital plus « moderne » ou celui d’un inquiétant bâtiment militaire…La droite C est la partie folle du film, où le personnage vit sur une autre planète avec une célèbre actrice terrienne disparue. En parallèle, il vit chez lui après la guerre, et dévoile avec désinvolture à ses enfants qu’il peut voyager dans le temps. Cette critique a certes plus l’allure d’un synopsis que d’une critique, mais elle me semblait nécessaire pour communiquer la saine bizarrerie de l’oeuvre à son deuxième visionnage, car tout le film repose dessus. Même la droite B – la plus réelle, finalement  – est parfois absurde. Et dans l’absurde, ce film est assez léger mais suggère tellement qu’il ne peut que réussir.

 

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