Hebdo – semaine 25, 2015


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Lundi

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Mardi

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 Comme les cinq Doigts de la main

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Un film en trois temps : d’abord le film dramatique français typique, légèrement déprimant mais pas forcément idiot, qui ne sert – on le comprend après – qu’à planter le décor. Quand on rentre dans le vif du sujet, il se met en place un étrange mélange de thriller à l’américaine et du drame français, ce qui en fait un film policier sans les inconvénients du cinéma américain ; à ce moment-là, le film est très réussi et d’une teneur originale. Malheureusement, la dernière partie où la famille prend les armes et fait sa loi tout en s’en tirant à bon compte vis-à-vis des autorités est vraiment exagérée et aberrante. En insistant un peu plus sur la personnalité des personnages, le film aurait peut-êtrepu gagner en charme et compenser cette perte de vitesse.

Mercredi

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 La Folie du samedi soir

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Étonnamment « osé » pour l’époque, dans sa vision de l’adolescence et de la musique. La violence verbale rend le film assez unique dans son époque et dans son style qui dépeint, comme tant d’autres, amitiés et rivalités occasionnées par un grand mouvement musical. De surcroît surprenant pour la révélation de l’aspect « loubard » de Travolta, un rôle dans lequel il excelle. Cette oeuvre a de quoi être historique.

Jeudi

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  Docteur Jerry et Mister Love

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Une magnifique caricature d’une oeuvre déjà tant de fois revisitée. Dense en humour, au point qu’on est frustré de passer à une histoire plus adulte de temps en temps, elle met en scène un acteur dont les deux rôles se fondent  dans une performance trompeuse. Sans prétention sur les effets spéciaux mais satisfaisant de sa vision vieillotte de la science.

Vendredi

de

 Le Soldat américain

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Ce film rapproche énormément Fassbinder de Jean-Pierre Mocky : ils ont seulement fait leurs films à une époque différente et dans un pays différent. Dans ce Fassbinder, on trouve une seule musique répétitive et répétée sans pitié. En revanche, l’oeuvre est bien mieux placée dans un contexte historique (alors d’actualité de surcroît), bien qu’au détriment de la compréhension générale. Au final difficile à apprécier comme divertissement mais intéressant et encore une fois indéniablement artistique.

Samedi

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 Alien Trespass

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Ce film donne envie de le désigner du qualificatif pourtant très désuet de « navet ». Un nanar moderne dont la réalisation baigne dans un contexte très étrange de parodie ratée. Comme si, en voulant se moquer d’un film, il faisait tellement pire qu’on croirait que c’est un film volontairement réalisé comme un petit budget des années 1970. Résultat : un petit film néanmoins rafraîchissant et plein de nostalgie de ce genre de vieux films américains de SF, fidèle du point de vue de l’ambiance faussement effrayante et de l’animation bon marché, avec en plus la particularité de faire comprendre au spectateur que plus il y a de gens qui disent une improbable vérité, moins les gens y croient.

Dimanche

 La Chambre des officiers

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Un film de guerre, mais plein d’originalité, puisque les combats ne forment qu’une infime partie de l’histoire et que le reste se passe dans un hôpital où les personnages et le confinement créent une ambiance de camaraderie très riche en émotion et qui rend difficile de se sortir du film même après la conclusion, moins pénétrante et plus touchante. Le temps y est une donnée corrompue et on vit avec le ressentiment de ces estropiés dans leur vain espoir de se refaire une vie alors que la guerre dure encore. La performance de Caravaca et d’Azéma est très grande : chaque geste communique une émotion, et c’est vraiment là-dessus que le film se base avec réussite. Sobre, mais vrai.

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