Hebdo – semaine 8, 2015


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Lundi

théma (8)

 L'homme qui rétrécit

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Un magnifique film de science-fiction sans moyens où ne percent qu’à peine les manœuvres optiques mis en oeuvre pour les illusions de petitesse. Bien qu’assez lent, et pour un film de cette époque, le message est assez clair quant aux difficultés qu’on peut rencontrer dans ce cas invraisemblable. La fin est des plus étonnantes : en pleine explosion historique du happy end classique, on trouve ici une fin très triste mais philosophique et scientifique.

Mardi

La Totale

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Dommage que l’incohérence fasse la loi dans ce film où tout peut arriver, mais la subtilité y est. Si on met les étrangetés du scénario sur le compte de l’absurde, alors on verra les côtés drôles, mais surtout on verra la performance des jeux d’acteur, somptueux dans leurs différences. Et, ils ont beau avoir un rôle presque secondaire, Boujenah et Mitchell apportent un réel plus à l’histoire. Ce qui est aussi agréable, ce sont les deux parties bien distinctes de l’oeuvre : la partie familiale et subtile et la partie complètement abracadabrante d’espionnage planétaire.

Mercredi

théma (2)

 True Lies

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En bonne reprise américaine d’un succès français, True Lies apporte les moyens, magnifiant l’absurde du film original et le rendant impressionnant. Mais c’est aux dépends de l’exploitation du côté subtil, largement oublié. La performance des acteurs est remplacée par la réputation des acteurs. Les rares scènes copiées-collées à partir de l’original font cheveu sur la soupe. Heureusement, finalement, que les américains assument complètement l’absurdité de leur réalisation, avec quelques scènes notoires qui démontrent qu’ils s’en fichent, finalement.

Jeudi

théma (3)

 Touristes ? oh yes!

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Original dans l’original, un petit caprice d’un Mocky soudain polyglotte et désireux de magnifier l’absurde dans sa plus grande mesure. Tout à fait abracadabrant et bizarre mais distrayant. Presque.

Vendredi

théma (5)

Rock forever

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Contrairement aux films musicaux habituels, celui-ci relie des personnages distants dans des situations semblables grâce à la musique. Peut-être pauvre sur le plan émotionnel, assez marquant de vacuité, mais riche d’un répertoire musical de seconde main rendant l’oeuvre forcément distrayante. Si on met le côté mièvre des acteurs dans leurs personnages à la naïveté éventuellement exagérée à part, il faut alors saluer leur performance : il est étonnant qu’un habitué des blockbusters comme Tom Cruise se trouve à l’aise dans un rôle marginal, historique et musical. En définitive, un agréable mélange de manifeste historique musical, des oppositions sociales qu’elle a générées, le tout à l’anglaise. Pas pousssé comme d’autres spécimens de comédies musicales romantiques, mais réussi.

Samedi

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 Ivan le terrible 2 

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Trop ressemblant à la première partie pour avoir un commentaire spécifique. Celui-ci était tout de même plus clair, et une chose surprenante est la couleur qui apparaît soudainement.

Dimanche

revu

 2012

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2012 pourrait devenir le symbole culte des films catastrophe avec le temps. Il n’est certes pas très bien joué, et préfère soigner la merveille de l’image plutôt que la cohérence, aussi bien de l’image que du scénario, mais il a pour lui l’avantage d’être extrêmement tentaculaire. Il doit ménager ce qu’un bon blockbuster américain doit être tout en développant les branches politique et scientifique de l’histoire. Ces aspects sont eux aussi parfois délaissés, mais toujours pour un gain en ambiance prenante. Le film exploite l’humour dans les pires situations, et l’absurde de certaine scènes peut provoquer l’excitation. Et il a beau exploiter le happy end et promouvoir la chance et autres heureux hasards, il ne faut pas perdre de vue que des milliards de gens perdent la vie, parmi lesquels des protagonistes importants. Oublions que les proches des victimes s’en remettent si vite, insistant un peu trop sur l’aspect merveilleux de la fin du monde. Mitigé au niveau de la réalisation, incohérent, mal joué et « désillusoire », 2012 est néanmoins le modèle du film catastrophe, impressionnant, et qui fait rêver de la fin du monde et d’un recommencement sain.

 

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