Hebdo – semaine 6, 2015


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Lundi

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 Wall-E

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Pour un gentil petit film d’animation, Wall-E peut surprendre. On ne rit en effet qu’exceptionnellement. Sauf quelques gags, le scénario est voué à plusieurs buts précis : la défense de l’environnement, la dépendance aux machines et un nouvel essor de la race humaine. Pour cela, il s’est quand même caché derrière deux importantes excuses à ses imperfections : c’est un film de science-fiction (qui autorise une histoire abracadabrante et l’amour entre les robots) et un dessin animé (on entend donc les sons dans l’espace, mais ça, c’est un peu dans tous les films de ce type). C’est néanmoins un film bien distrayant si on ne veut pas se prendre la tête à le dénigrer.

Mardi

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 Final Cut

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Un film de science-fiction, mais une SF qui pourrait bien arriver un jour. L’idée est intéressante, mais le traitement banal. La révélation du milieu du film est prévisible. Néanmoins un bel engrenage d’un peu trop de modernité avec un contexte social souvent bâclé quand on parle de SF, et une belle analyse des déformations de la mémoire.

Mercredi

revu

 Star Trek

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Il n’y a pas plus distrayant qu’un film de science-fiction au comble de sa naïveté, plein d’algorithmes, de singularités et autres phénomènes astro-mathématiques impossibles et incohérents même dans le film, où il émane des personnages une aura de puissance et de polyvalence. Ce n’est certes pas un grand film, mais ça met vraiment dans un autre monde. Et puis c’est moins encombrant qu’une série ou une saga, pour un plaisir moins durable mais égal.

Jeudi

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 Vidange

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C’est drôle comme Mocky, fort de sa façon de faire du cinéma, ne s’en sépare même pas sous prétexte de la modernité. Il adapte juste ses sujets  à l’actualité, mais le produit reste le même. On ne s’attend pas à ce que les acteurs de ce style (pas vraiment bons et inconnus) perdurent jusqu’à la fin des années 1990. Il faut pouvoir apprécier les rôles très politiques de Mocky, mais les dialogues recèlent bien souvent des vérités, si on a la patience de les entrevoir.

Vendredi

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 Alexandre Nevski

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La mise en scène est en carton pâte jusque dans les moindres détails, mais il faut savoir reconnaître le talent qu’il fallait pour faire un film historique à l’époque, avec tant de figurants et de costumes. La musique a beau être plus que « retro » (le mot lui-même est démodé pour l’époque), elle est en harmonie parfaite avec le scénario. Dommage que le film soit insistant au niveau de certaines scènes comme la bataille, qui devient très ennuyeuse.

Samedi

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 Quadrophenia

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Un film musical mais avant tout historique, car son histoire de fond est en tous points comparables à la véritable histoire de l’Angleterre à ce moment-là. Il reflète excellemment la mentalité british, que ce soit au niveau du comportement des parents ou des relations entre les gens. Inscrire un personnage de fiction, inventé par les Who, dans un film qui a perdu la quasi-totalité de ses liens avec le groupe (il suffit de voir le peu de place qu’ils tiennent dans le générique des chansons), relève d’une originalité cinématographique telle qu’on a presque envie de faire abstraction du fait que les chansons en tous genres soient coupées au mauvais endroit. Morbide, et gris à l’image de l’industrie omniprésente, ce film renferme un côté historique caché qu’il serait regrettable de laisser passer.

Dimanche

 Agaguk

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Quand les aventuriers français du cinéma se rendent dans le Grand Nord pour un film sur les Inuits, c’est généreux de par la forme mais dédaigneux de la cohérence, puisque tous les protagonistes parlent un français parfait. C’est vrai pour les films de toutes nationalités, mais ça fait d’autant plus bizarre que c’est en français. Peut-on aussi trouver dérangeant que les Inuits soient aussi au fait des techniques modernes ? Dès les années 1930, donc…mais c’est hors-sujet. Le tournage a quand même nécessité de grandes compétences auprès des animaux, et des recherches certainement approfondies pour reconstituer le mode de vie de ces gens à l’époque.

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