Hebdo – semaine 5, 2015


fav_c3po_2

Lundi

théma (7)

 Papy fait de la résistance

allocineimdb

300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star¾.svg300px-Star-.svg (1)

Un film que Louis de Funès aurait dû tourner, mais qui lui rend bien hommage avec ses myriades de grands personnages du cinéma français, dont certains étaient encore loin d’avoir atteint leur apogée, comme Christian Clavier ou Gérard Jugnot. Tout ça se mélange dans une belle caricature historique pleine de joyeuses moqueries et d’autodérision. Se lasser de la guerre dans la vie quotidienne n’a rien à voir avec ce film si pétillant et plein de l’émergence d’une modernité cinématographique encore à venir.

Mardi

théma (1)

 Photo Obsession

allocineimdb

300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star¾.svg300px-Star-.svg (1)

Bien que la coiffure de Robin Williams soit horripilante au début, il s’avère interpréter un personnage extrêmement bien réussi, qui présente différents plans psychologiques que le spectateur attentif peut explorer à sa guise dans ses manies. C’est rare qu’un personnage soit si abouti au niveau psychologique, et ça l’est d’autant plus qu’il est vraiment bien joué. C’est bien un « film psychologique » mais qui pousse cet attrait jusque dans les détails les plus surprenants, comme la manière de filmer, tellement similaire à la griffe d’Aronofsky, ce qui offre des plans troublants et parfois dérangeants. Tout cela sans compter sur une fin qui ne fait que suggérer des choses et laisse le loisir au spectateur de conclure comme il le veut.

Mercredi

théma (2)

 Last Action Hero

allocineimdb

300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg (1)

Un anti-Schwarzenegger vraiment intéressant, caricatural à l’extrême des défauts du cinéma moderne, qui se moque de tout et avant tout de Schwarzenegger. En même temps, c’est lui-même qui rit à son nom d’acteur en tant que personnage. Les différents niveaux de réalité (acteur, personnage conscient ou inconscient, et même nous, spectateurs, car on peut bien rentrer dans les films qu’on aime) s’entrelacent d’une manière presque troublante mais jamais trop. Déjà que l’idée d’entrer dans un film est relativement originale, c’est en plus un quasi-pamphlet humoristique du cinéma avec une réalisation et un casting pourtant très réussis, et où le cadrage met notamment judicieusement l’arrière-plan…en avant-plan.

Jeudi

 Monstres Academy

allocineimdb

300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star¾.svg300px-Star-.svg (1)

Heureusement, toujours dans l’esprit du premier. Cet opus prend même un risque en tentant le préquelle, rare dans le cinéma d’animation. Et un gros point pour lui : pas de vrai méchant ! Une avancée considérable dans le monde de Disney.

théma (3)

allocine

imdb

 Alliance cherche doigt

300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star¼.svg300px-Star-.svg (1)300px-Star-.svg (1)

Ce Mocky n’échappe aux lourdeurs de son réalisateur que par sa modernité (il faut bien s’adapter hein Jean-Pierre) qui se traduit notamment par une prise de son enfin correcte. Mais ça reste du Mocky, potentiellement déprimant et toujours oppressant, bien que traité originalement. Autant de traits qui ne changeront jamais avec ce cinéaste.

Vendredi

revu

Noéallocineimdb

300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star-.svg300px-Star¼.svg

Samedi

théma (4)

Action mutante
allocine
imdb
300px-Star-.svg300px-Star-.svg (1)300px-Star-.svg (1)300px-Star-.svg (1)300px-Star-.svg (1)

Malgré tout ce qu’il aura tenté pour être sérieux, ce film n’en demeure pas moins complètement vide de sens, et présente un défaut majeur : l’impossibilité de mettre le spectateur dans une ambiance particulière. L’objet du scénario ? Un rapt. Quoi d’autre ? Rien.

Dimanche

 Memphis Belle

allocineimdb

300px-Star-.svg300px-Star¾.svg300px-Star½.svg300px-Star¼.svg300px-Star-.svg (1)

Tourné un peu à la manière d’un hommage, avec des images historiques s’inscrivant dans un contexte de tension extrême. On sort du film avec l’impression d’avoir vécu une rencontre avec la mort, à laquelle on n’aurait pas survécu si on avait été à la place des soldats. L’immersion est totale, avec une technique aéronautique réaliste et une représentation honnête des désavantages à être dans une boîte de conserve de combat…volante. Le film est oppressant à la manière d’un cauchemar : on ne peut s’en défaire quand on est dedans, et le soulagement est grand quand on se réveille…et qu’on réalise qu’on vient en fait de voir un très bon film.

S’abonner
Notifier de
guest
0 Comments
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
trackback

[…]  Last Action Hero […]

0
Et vous, vous en pensez quoi ?x
Retour en haut