Hebdo – semaine 47, 2014


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Lundi

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Carlos

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Bien que le réalisateur soit un peu trop adepte des polyglottes et des fumeurs, c’est un scénario correct, historiquement très recherché, et cela donne pour finir un documentaire très intéressant. Il fallait trouver un acteur qui sache parler toutes les langues et qui en plus sache jouer . Telle peut-être la définition de ce film : le tiers du temps, ils fument, l’autre tiers du temps, ils parlent politique, et le dernier tiers du temps, ils se battent. Il n’empêche que le résultat est cohérent et agréable à regarder. Habile dans sa démonstration, objectif mais neutre, il mérite le détour.

Mardi

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Un monde presque paisible

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Tout à fait digne d’une pièce de théâtre, au vu de l’unique lieu qui est filmé, c’est toutefois une représentation très possible de ce qui a pu être à la vie après la guerre. C’est intéressant qu’un film s’intéresse à l’après-guerre plutôt qu’à la guerre elle-même, pour une fois. D’autant plus que c’est un casting sobre mais efficace qui nous présente ce manège étonnant d’émotions. La fin est surprenante et brutale, mais à la réflexion, elle est tout à fait justifiée et fait réfléchir le spectateur quant à la nécessité de définir une conclusion à un scénario. Les joyeuses parenthèses qui distraient la vie morose des personnages sont autant de petites touches précieuses à la force que renferme le film. Certains plans sont très intéressants et leur simplicité temps à démontrer une fois de plus qu’on n’a pas besoin de moyens pour faire un grand film.

Mercredi

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Clean

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Maggie Cheung tient ici un rôle difficile qu’elle interprète à la perfection. Son rôle, évolutif et principal, fait quasiment le film à lui tout seul. C’est d’autant plus une réussite que ce qui gravite autour d’elle et aussi parfaitement interprété. Tous les personnages sont d’une sincérité criante et on dirait que toutes les scènes sont pertinentes, voire nécessaires : aucun gaspillage, le titre du film pourrait être son propre qualificatif. La fin épurée est à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’une telle oeuvre. Le film ne fait que relater, neutre voir distant, c’est qui renforce la griffe du réalisateur qu’on a pu constater deux jours plus tôt. Clean pourrait très bien être le premier représentant du genre des documentaires de fiction.

Jeudi

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La mère Christain

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Un film autobiographique jusqu’à l’égocentrisme, dont les accessoires forment l’unique agrément. Avec un accessoire par scène, ainsi qu’une personne pour le présenter, c’est comme ostensiblement exagéré. Il ne faut pas se moquer du spectateur avec des scènes inutile et lentes qui vont jusqu’à se répéter. La réalisatrice-scénariste-productrice n’aurait pas dû pousser le bouchon du nombrilisme jusqu’à réaliser cette oeuvre accablante de vacuité.

Vendredi

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Comme ton père

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Ce film est un drame qui hésite trop entre comédie et tragédie. S’il se veut le mélange des deux, c’est un fiasco monumental. Il veut jouer sur les différences culturelles, mais ce n’est que pour appuyer encore plus sur les incohérences du scénario. L’ambiance est corrompue, et dès lors, ce n’est pas le jeu d’acteurs qui corrigera la tendance. Berry est fade et Elmaleh toujours en décalage avec ce qu’il devrait jouer. Il est par ailleurs méconnaissable. Pourquoi l’engager dans cette voie cinématographique, cela demeurera un mystère.

Samedi

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Noé

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Encore un grand film du maître de l’image au cinéma. Arronofsky est comme un peintre : il ne tourne pas les scènes de ses films, mais les compose à partir de rien pour les placer dans le cadre de son scénario avec une beauté incommensurable. C’est un des rares réalisateurs capables de transmettre l’émotion d’un film par l’image uniquement. Une fois la base posée, il n’a plus qu’à coudre autour un monde de son imagination. Il a beau s’attaquer ici à un sujet déjà visité par les Arts, il le voit avec une telle originalité et une telle beauté qu’on ne croirait pas qu’on parle de l’histoire de Noé, sauveur des espèces animales au temps du Déluge. C’est une vision onirique de la religion qui fait rêver longtemps après son visionnage, comme un éblouissement peut causer une surimpression d’une forme étrange par-dessus la vision qu’on a du monde réel. C’est avec plaisir qu’on retrouvera une Emma Watson enfin délivrée de la pression exercée sur son talent par la saga qu’elle a tournée auparavant.

Dimanche

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